Résoudre l’inscription d’une volumétrie contemporaine dans un épannelage de faubourg et la situation centrale de la Crèche face à la cour d’une école maternelle, sa nécessaire visibilité mais seulement ce qu’il faut pour, avant tout, accueillir les familles.
Penser l’unité du projet et trouver dans le même temps des respirations. Les césures répondent au désir de fractionnement de la façade en volumes à l’échelle contrôlée. Ceux-ci sont rythmés par la disposition des fenêtres sur la façade. Des blocs en verre et acier patiné invitent à l’entrée dans la Crèche et un plus loin, au hall de la résidence étudiante.
Le hall de la Crèche, en relation directe avec l’atrium, permet d’apercevoir le jardin. Un grand escalier, baigné de lumière par des prises de jour hautes, depuis la terrasse du niveau supérieur, se déploie dans la double hauteur du hall et met en communication les deux niveaux de la crèche.
Sur cour, l’expression légère et libre des volumes des unités de vie de la Crèche, à la façon d’un jeu de construction (que manipulent les enfants ?), est renforcée par le choix d’une vêture en bois qui s’harmonisera avec les espaces du jardin.